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integral designers ∫

un atelier de design transversal

integral designers ∫

integral designers ∫ définit et développe un design polymorphe et contextuel pour chacun de ses projets. Notre processus créatif s’exprime grâce à une culture transversale où s’accordent le signe et le volume, le graphisme et la scénographie, le parcours et le système d’orientation. Et si le détail constitue le fondement de notre exigence, c’est bien avec générosité et sensibilité que nous structurons notre démarche.

Créé en 1989 par Ruedi Baur, integral designers (anciennement integral ruedi baur paris) est reconnu pour ses créations de design graphique notamment ses programmes de signalétique et d’identité visuelle pour des institutions culturelles et politiques. À partir des années 1990, l’atelier s’engage dans une activité de design pluridisciplinaire et développe de nombreux projets dans le domaine du graphisme d’exposition et de la scénographie, des programmes d’architectures complexes. Son travail de précurseur sur l’interaction entre le signe et l’espace lui a permis de revisiter en profondeur le domaine de la signalétique et de devenir un acteur majeur du design contemporain.

Aujourd’hui, Ruedi Baur, tout en restant un partenaire privilégié, transmet la direction d'integral designers à deux collaborateurs de longue date que sont David Thoumazeau et Benjamin Ribeau. Héritiers d'une perception singulière et du savoir-faire développés par l’atelier, ils portent l'ambition de poursuivre une démarche transversale de création afin de toujours mieux appréhender la complexité du réel et d’accompagner avec force et conviction les enjeux graphiques, spatiaux et urbains contemporains.

David Thoumazeau
Associé, designer et chef de projet
Diplômé d'un DNSEP des Beaux-Arts de Rennes et d'un post-Diplôme en Design et Recherche des Beaux-Arts de Saint-Étienne, il collabore depuis 16 ans avec les différents ateliers de Ruedi Baur. Il conçoit et suit des projets touchant au design signalétique, et au design urbain. Pour lui, être designer c’est ordonner une perception esthétique et une sensibilité technique, afin de créer un vocabulaire formel et fonctionnel dont la plasticité entre en étroite résonance avec son contexte. Parmi les projets qu’il a menés avec Ruedi Baur, on peut relever les scénographies du Pavillon France de l’exposition universelle à Shanghai, de l’exposition « les Passagers du Grand Paris Express » au MAC VAL à Vitry-sur-Seine, la scénographie urbaine – Histoire du quartier européen de Bruxelles dans le cadre de la présidence belge de l’UE à Bruxelles, le réaménagement du parvis du Carreau Wendel à Petite Roselle ; le mobilier urbain du quartier de la gare à Chaumont en Haute Marne, le mobilier urbain et signalétique de Grand Parc à Bordeaux; les projets de signalétique de l’Academic Center of the New School à New York, du parcours touristique de la ville de Metz, de la Station F à Paris, du bâtiment H de l’ONU à Genève, des ports Vauban et Gallice à Antibes ; du nouveau siège social de la banque Lombard Odier à Genève.

Benjamin Ribeau
Associé, designer graphique et chef de projet

Diplômé de l’école supérieure d’arts graphiques et d’architecture intérieure de Paris il fonde en 2001 à Bordeaux un studio de design graphique répondant, par une approche pluridisciplinaire, à des commandes dans les champs de l’identité visuelle, l’édition, la signalétique, la scénographie d’exposition, le développement d’outils numériques et interactifs, le design typographique. Il intervient en tant qu’enseignant dans plusieurs écoles de design et universités, et participe à des programmes de recherche auprès de dix—milliards—humains et Civic city. Collaborant régulièrement avec Ruedi Baur depuis 2012, il rejoint integral designers en 2020 comme associé et chef de projet. Ses dernières réalisations concernent la signalétique du 15/20, l’hôpital national de la vision (avec Typotheque), l’identité visuelle de la villa Hegra à Al-Ula (avec Huda Abifarès), le graphisme d’exposition du pavillon de la biodiversité à Metz, la signalétique du réseau cyclable de Mulhouse (avec Sortons du bois paysagistes), la scénographie de l’exposition « Les Atlas de Mercator » à Bordeaux, l’identité visuelle, le graphisme d’exposition et le catalogue des « Communautés à l’œuvre », pour le pavillon français à la 17e biennale d’architecture de Venise (sous le commissariat de Christophe Hutin), la signalétique du parc du quartier Grand Parc à Bordeaux (avec Exit Paysagistes), la signalétique du siège de la banque Lombard Odier à Genève (architectes Herzog et de Meuron), le graphisme d’exposition et la signalétique du Muséum d’histoire naturelle de Bordeaux (avec Die Werft) pour le parcours permanent et les expositions temporaires.

Emmanuelle Guerry
Coordinatrice projets, administration et finances
Diplômée d’un DNSEP des Beaux-Arts de Montpellier en 2000, elle a depuis traversé différents champs professionnels. Tout d’abord scénographe de théâtre dans différentes compagnies en Occitanie et également chargée de communication, elle intervient ensuite auprès d'organismes d’éducation populaire tels que la CCAS où elle conçoit et met en œuvre des projets pédagogiques et culturels. De 2010 à 2012, elle est journaliste ainsi que chargée de production et rédige les sujets en concertation avec les chaînes de télévision et en assure la mise en œuvre lors des tournages comme le suivi budgétaire. Depuis 2012, elle collabore avec Ruedi Baur en tant que coordinatrice-couteau suisse au sein de ses différentes structures : Civic city, laboratoire irb, dix—milliards—humains et integral designers. Aujourd’hui, elle assure la direction administrative et financière comme la relation avec les clients d’integral designers et intervient à différents niveaux des projets pour assurer leur production. Ses activités associatives dans le champ du cinéma documentaire et de la médiation culturelle complètent son profil polyvalent en termes de gestion de projets.

Olivier Duzelier
Designer graphique
Il débute son parcours professionnel en 1985 en tant que graphiste chez Marithé et François Girbaud. De 1986 à 1989, il occupe la fonction de directeur artistique au sein de l’agence Beautiful Design House, puis de 1989 à 1993 au sein de l’agence Raison Pure. En 1994, il cofonde le groupement d’artistes « Graphiste General Genius » et prend le statut de graphiste indépendant et collabore ainsi avec les agences Landor & Associates, DDB & Co, Identités Concept, Style Marque. En 2000, il rejoint l’agence bdc conseil pour prendre en charge la conception des nouveaux plans schématiques des réseaux de la Ratp. À partir de 2003, il collabore en tant que graphiste avec l’atelier Intégral Ruedi Baur Paris et le Laboratoire irb et y réalise de nombreux projets, dont le graphisme pour l’exposition permanente des Archives de l’école d’Ulm, Allemagne; l'identité visuelle de l’ordre des Architectes, Paris; l'identité visuelle et la signalétique extérieure et intérieure de la Cinémathèque Française, Paris; la signalétique extérieure et intérieure des Studios du Lendit à la Plaine Saint-Denis; l’identité visuelle des Beaux-arts de Paris, la signalétique extérieure et intérieure du siège social du CROUS de Paris; la signalétique de chantier de l’Île Seguin, Boulogne Billancourt; la signalétique extérieure de Genève Villes et Champs, Suisse; l’identité visuelle de l’École supérieure d’études cinématographiques, Paris; la signalétique extérieure et intérieure de l'information voyageurs du nouveau réseau de transport public du Grand Paris.

Fadil Elmansour
Designer transversal, architecte

D’appartenance à la fois française, américaine et marocaine, Fadil enjambe allègrement les frontières du design, de l’architecture, de l’urbanisme, de l’image et du son, pour apporter aux projets qu’il mène une vision plurielle et singulière à la fois. Diplomé de l’University of Kansas en architecture, puis d’un Master de l’ENSCI en design d’expérience, il a l’occasion de mener à aboutissement des projets tantôt à grande échelle (développements urbains au Maroc au sein de l’agence Reichen & Robert et Associés) tantôt à échelle plus intime (scénographies expérientielles pour Twitter, Orange, ou la Cité des Sciences, avec l’agence parisienne Les Sismo) et intervient autant en développement de projet que dans l’opérationnel et le suivi d'exécution. Il rejoint integral designers en mai 2022 pour piloter l’ambitieux projet signalétique du King Salman Park à Riyad (1700 hectares de parc urbain), ainsi que pour étendre davantage ses compétences en design transversal au sein de l’équipe internationale et pluridisciplinaire d’integral. 

Maren Hollmann
Designer graphique, cheffe de projet
Diplômée en langue française de l’Université de Gießen (Allemagne), en design graphique de l’Université Bordeaux Montaigne et de l’ensaama Paris, elle effectue plusieurs stages dans le domaine de la communication visuelle, au sein de Civic city notamment, avant de rejoindre dix—milliards—humains, puis l’atelier Intégral Ruedi Baur en 2019. Elle participe aux travaux de design graphique, de signalétique, de scénographie, d’édition et assure la direction de projet pour des clients comme le musée Rodin et les ports d’Antibes, ainsi que pour de nombreuses expositions telles que « La Préséance du vivant » à Versailles, « Les Atlas de Mercator » à Bordeaux, ou encore « Climate Care » à Vienne et « Designing Urban Imaginaries » à Shenzhen.
De par ses origines et son parcours, elle renforce l’aspect plurilingue, culturel, l’approche sensible dans les projets internationaux. Maren intervient régulièrement dans des écoles et jurys en design graphique et assure la formation des stagiaires au sein de l’atelier.

Chloé Herbillon
Designer graphique

Diplômée d’un CAP enseigne signalétique et décors, d’un BTS en design graphique à l’école Duperré en 2019 et d’un DSAA design d’espace en alternatives urbaines à l’école Chérioux, elle intègre l’atelier integral designers en 2021 en tant que designeuse graphique, où elle intervient sur des problématiques liées à l’identification, à l’orientation et à la représentation d’institutions. Avec son approche spatiale liée à ses études transdisciplinaires, elle contribue à la création du langage visuel du réseau cyclable de Mulhouse, ainsi qu’au développement et suivi de la signalétique du 15-20, hôpital national de la vision. Elle s’investit également sur des projets mêlant supports éditoriaux, conception d’affiches et documents de communication imprimée et numérique, d’illustration ou de pictogramme (musée Rodin, Le 104 Paris, Pavillon de la biodiversité à Metz).
En parralèle, elle participe régulièrement aux rendus de concours sur esquisses, dont récémment le Parc Saint-Joseph à Ajaccio (Buzzo Spinelli) et le musée et théâtres Romains Lugdunum à Lyon.

Morgane Pontis
Designer
Diplômée en design objet & espace, option design végétal, de l’École supérieure d’Art et de Design de Reims et en design espace & scénographie de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon, elle est formée par Ruedi Baur dès son stage à l’atelier integral ruedi baur en 2019-2020 et intègre l’équipe régulière d’integral designers en 2021 à la fin de ses études. Dans son mémoire, elle s’intéresse notamment au mobilier urbain qui contribue à la qualité de vie des espaces publics comme élément majeur du paysage.
Parmi les projets auxquels elle a participé : la charte signalétique des ports de la région Bretagne, la signalétique du King Salman Park à Riyad, le parcours culturel et touristique de la ville de Mantes-la-Jolie et le mobilier de la place du nombre d’or à Saint-Dié-des-Vosges, face à la manufacture Le Corbusier. Actuellement, elle participe à la conception de la signalétique du Centre Pompidou francilien de Massy, au mobilier urbain du réseau cyclable de Mulhouse, à la requalification des mails historiques d’Orléans et à la transformation du quartier Bordeaux St-Jean.

integral designers est le fruit du travail de nombreux collaborateurs depuis 1998.
Merci à Chantal Grossen, Eva Kubinyi, Denis Coueignoux, Stéphanie Brabant, Simone Burth, Anouck Fenech, Alexandre Moriceau, Afrouz Razavi, Alex Fernandino, Robin Coenen, Danielle Rosales, Antje Kolm, Anna Trebern, Claude Benzrihem, Matthieu Thonnard, Tiemo Schaefer, Lucie Vidal, Gina Donzé, Mora Prince, Alexandra Bauch, Léo Grunstein, Béryl de la Grandière, Toan Vu-Huu, Simon Burkart, Christina Poth, Eva Klose, Wanja Ledowski, Helena Grintzalis, Victor Gurrey, Alex Gabriela Wolfertz, Ludovic Vallognes, Laurent Lacour, Karim Sabado, Éric Jourdan, Claudia Wildermuth, Laura Martinez, Katharina Peters, Sulliane Bressoud, Camille Prandi, Claudia Leuchs, Viet Tung Dinh, Chloé Nachtergael, Simon Bouchard, Felix Müller, Kévin Laclautre.

integral design network

integral design network

Depuis sa création en 1989, Integral concept fut pensé comme une structure transdisciplinaire réunissant des penseurs et des créateurs qui abordaient le design comme un facteur de transformation de la société. Plusieurs structures portant parfois le nom Integral agissaient ainsi en divers lieux et activités. Sans liens économiques et de manière souvent discrête ces acteurs ne cessèrent durant plusieurs décennies de travailler, expérimenter, enseigner, chercher, publier ensemble.

En 2020, durant la crise de la Covid, le besoin de relier des activités professionnelles pour mieux encore aborder les problématiques complexes de notre société en mutation comme ceux de notre planète anthropocène se fit urgemment resentir. De nouveaux partenaires ont rejoint le réseau. Integral design network constitue donc aujourd'hui un réseau de spécialistes indépendants, susceptibles d’aborder conjointement des projets pluridisciplinaires tout en ayant chacun l'autonomie de leur propre structure de production.

En ce site seront présentés les acteurs, leurs approches et un certain nombre de réalisations exemplaires travaillées à plusieurs mains.

ruedi & vera baur
r & v

The field of teaching that unfolds against this backdrop envisages creating relational, cooperative modes of learning and working in a team with teachers and students in a cross-disciplinary way, which make it possible to make creative practice reflexive and at the same time orient theory towards practice. This always means thinking together research and teaching, work and didactics. Such interplay is familiar to us from our previous university activities and also forms the core of Civic City’s work.

During our vast university work we lead courses, lectures series and seminars for students in the Bachelor’s degree programme as well as courses in the Master’s degree programme including supervision of master’s theses. We supervised doctoral students, led teaching and research units while laying a special emphasis on collaborating in teaching and researching with design studios. Within this work we discussed with the students in a reciprocal manner fundamental questions of social, economical, political and cultural circumstances and powers of the urban, contemporary sociological and theoretical approaches in urban- and housing research, and global processes.

Our specific form of didactics is a seismographic approach. We place the question at the beginning, in order to then use the develo- ped question as a structure for the further learning process. It is about developing awareness: in what context am I moving? What options can I generate and how? How can I develop awareness for questions? And: how can I constructively integrate the structures gained into the further course of the process, and generate forms, works from the resource of my own motives, which in turn sti-mulate further reflection and creativity.

Creativity is an act of reusing and associating heterogeneous materials. In educational settings, it is therefore particularly important to make learning an act of production and the learner a producer of works and to focus on the mode of action in the learning situation: how do I make something, how do I produce something and how do I put together heterogeneous materials that interest me and are available to me?

In concrete terms, this means that learning takes place when students find themselves in situations that connect to their bodily-mental schemata of perceiving, recognising and judging, activating them and thus evoking the appropriation of space. This is particularly important in contexts in which purely formalised education is not expedient. In the situation of an astonishing lack of an available canon of forms in the interplay of urban studies and urban or architectural design, the knowledge of the terrain one moves in and its relation to an exercise and articulation of knowledge practices becomes even more relevant. It is important to follow a topology that does not simply applies forms but rather explores the knowledge space in relation to enabling strategies and creates forms.

Against this background, we in our application as duo already propose a form of cross-teaching in which educators and practitioners from different disciplines mix. It is the pursuit of a “practical project” within the seminar that enables both motivation, a sense of achievement and personal responsibility. Pedagogy would then be determined as a technical-practical rather than a moral-practical science. This aims at professionalising the schemata of lifeworld orientation, explicitly including those forms with knowledge and experience that do not follow the mode of purely linear rationality (=everyday practices). The grand formula in this case is an education that links assumption and expectation horizons to the city’s own types of processes and production constellations to form a semantic and work-oriented complex of its own, but remains connectable to internal discourses and external value types.

Coming from design, it is about an applied sociology that uses its capacity to make social architectures visible and comprehensible to support building and spatial design projects.

In recent years, contextual reflexivity, concertation, participation, resource equity and sustainability have become indispensable factors for urban planning, architecture and landscape planning. In lot of advanced architecture studios social scientists are associated and consulted in the beginning of the conception phases.

However, they often come from contexts far removed from design and remain in a supply function. Our aim is to fill this gap and to provide the future designers of our living environments with the transdisciplinary tools they need to launch innovative, but also socially and ecologically sustainable design and construction at the highest international standard.

The aim is to transmit the canon of sociological positions, but also to teach and learn together with the students what we do not yet know.

This results in new learning formats on an analog and digital level as well as in the field with direct project participation. The projects themselves become cases that are included as references in teaching. Thus, the learning material does not become an abstract entity, but a tool for the future architects, urbanists and landscape designers.

We would like to address all of these questions at the chair and make it a research pole that not only brings sociology and urban research to new horizons, but also advances design production in conjunction with the neighboring chairs and institutes in the ETH and internationally.

A central concern is the confrontation with the effects and impact of design, because architecture, urban design and landscape design are political acts which intervene in existing structures. In order to do justice to this task, anticipation, reflection and conception tools are needed that can systemically and openly accompany design processes and analyze their consequences. Our expertise from 30 years of building and design projects of our own studios, as well as the international network of Civic City serve as a fund of examples of highly experimental formats which did not remain merely utopian, but were translated into prototypical and realized building projects in small and large scales, thus proving their applicability. In doing so, our transdisciplinary approaches serve as a repository of methods that have had little or no application in architecture, urbanism, and landscape planning so far. In the face of global ecological, economic and social crises, where inequality has increased exponentially, we need to challenge existing concepts and bring them closer to the goal of a more just ans sustainable world.

Designers of all disciplines have to assume their significant and responsible role in it. We stated an urbanization of the world population and often still follow the image of an accessible city according to the European model. Reality clearly shows that the majority of the urban population has no share or access to urban qualities and resources, but on the contrary only has to bear the disadvantages of highly dense, externalized urban spaces without sucient public infrastructure and vital resources. In the principle of an urban acupuncture, the metabolism of urban and rural systems can be reactivated and vitalized with interventions of different scales.

In this process, changing an urban imaginary or a map of relations can occasionally have more impact and get stalled urban processes flowing again than massive, protracted, and costly infrastructure projects. This interplay of di erent for- mats and forms needs to be looked at more closely and examined for its interdependent potentials.

The interventions happen processually, in which e ects and consequences are observed and designs are adapted. Therefore, with our approaches, for example, improvisation and design of relations, we are working on a concept of Energetic Urbanism, which aims at dynamic, sustainable and more equitable resource use and thinks both the hard factors, such as energy and materialized resources in connection with soft, symbolic, sensual resources.

In addition to the urbanization of the world’s population, which targets the places of bodies, a central focus is the heteronomization and digitalization of living environments, the systemic consequences of which are presented either in euphoric or apocalyptic scenarios, but are still too little integrated into a critical analysis. We see central concern in the use of the latest technological and scientific achievements in the critical mirror of a cost-benefit assessment for the overall planetary system of humans and nature.

On the one hand, we can build on our exhibition, conference, workshop, e-learning, and publication experience, and aim to develop new formats to make the generated knowledge accessible to scientific and, as far as possible, civic use.