depuis 2017
Cambridge School, Bucarest
La Cambridge School of Bucharest est une école privée proposant une éducation en anglais – tout en cultivant le multilinguisme – depuis la maternelle jusqu’au lycée. Un système signalétique double et complémentaire a été proposé pour ce projet : le premier répond aux besoins classiques de l’orientation et de l’identification, le second, de nature pédagogique, identifiera des espaces par son atmosphère visuelle et s’exprimera en relation avec les différents niveaux enseignés. — Un format « pédagogique » a été choisi pour le module de base des supports signalétiques. La suite de Fibonacci est une suite d’entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. Cette suite est fortement liée au nombre d’or. Celui-ci est érigé en théorie esthétique et justifié par des arguments d’ordre mystique, comme une clé importante, voire explicative, dans la compréhension des structures du monde physique, particulièrement pour les critères de beauté et surtout d’harmonie ; sa présence est alors revendiquée dans les sciences de la nature et de la vie, proportions du corps humain ou dans les arts comme la peinture, l’architecture ou la musique. Le module de base ainsi créé permet des assemblages à la verticale et à l’horizontale particulièrement élégants. D’autres assemblages peuvent former des surfaces d’expressions plus étendues. — Pour simplifier la signalétique, il a été proposé de nommer les différents bâtiments par des noms d’écrivains et d’auteurs en relation avec les différentes langues enseignées. Pour la signalétique extérieure, les couleurs des supports s’inspirent du feuillage automnal de la forêt toute proche, à l’intérieur, elles se fondent dans l’architecture. La signalétique pédagogique identifiera et orientera de façon naturelle. Ses différents panneaux mobiles pourront également servir de planches pédagogiques pour l‘enseignement. Une charte pour la réalisation des illustrations est en cours de réalisation.
Équipe de conception — Ruedi et Vera Baur, Chantal Grossen, David Thoumazeau